lettre de l’été 2019 , bilan de l’année, envoyée aux équipiers.
Chers équipiers et chers amis de Reliance, Comme dans tous les groupes et les mouvements c’est l’heure des bilans…Nous allons donc essayer de faire un petit point de l’année Reliance. Au niveau des équipes, il y a des départs et des arrivées, des équipes qui s’arrêtent et d’autres qui s’amorcent comme sur le nord avec celle de Bousbecque ou sur La celle saint Cloud. Mais ce qui est plus nouveaux , c’est que des couples de Reliance ou des couples accompagnateurs s’investissent dans la pastorale familiale dans les diocèses qui veulent répondre à la demande des personnes divorcées engagées ou non dans une seconde union…Il y a une bonne collaboration avec le diocèse et la confiance s’instaurent. L’expertise de Reliance dans l’accompagnement et en particulier la proposition des cheminements Bartimée rencontre de l’intérêt et sera un beau lieu de mission pour des couples de Reliance. La préparation à la nouvelle union et à un temps de prière qui permet de mettre ne nouveau couple sous le regard du Seigneur, est également un lieu pastoral d’engagement des couples qui ont vécu eux-même une nouvelle union. Trois ans après la sortie d’Amoris Laetitia, on peut constater que des chemins s’ouvrent doucement, mais sûrement et que les conversions des communautés et des pasteurs commencent a s’opérer. Nous avons vécu deux temps forts nationaux Le 30 mars avec Véronique Margron et Guy de lachaux…Hélène Bricout était présente tout au long de cette journée également. Le 18 mai un colloque organisé par Le Pèlerin et les frères de St Jean à Boulogne Ce colloque à permis de constater que la lecture d’Amoris Laetitia n’a pas encore rejoint tout le monde et qu’il existe encore des mouvements et des diocèses qui n’ont pas compris que le magistère officiel de l’Eglise catholique est le discernement qui permet de sortir du ” permis-défendu” et que des chemins vers les sacrements sont possibles pour ceux qui cherchent sincèrement. Le rescrit du pape François du 5 juin 2017, lève les ” doutes ” de certains cardinaux et montre que ” la seule interprétation ” du chapitre VIII d’Amoris laetitia est l’accompagnement et le discernement pour une intégration pleine et entière, celle des évêques argentins de septembre 2016 …si vous avez le temps, allez voir sur le site ce document indispensable qui permet sereinement de proposer ” les cheminements Bartimée” à ceux qui le désirent. Je rappelle que dans les équipes Reliance, les personnes exercent leur conscience éclairée, en particulier pour leur choix par rapport à la réception de l’Eucharistie et que l’existence de cheminement Bartimée n’est une incitation, encore moins une obligation pour ceux qui ne le souhaitent pas ou pas maintenant. A titre personnel, nous sommes allés passer deux semaines à l’Ile Maurice, pour rencontrer les équipes Reliance naissantes. Les responsables des équipes Notre-Dame qui sont également très investis dans la pastorale familiale locale, nous ont demandé d’animer un we de formation à l’accompagnement de toute la pastorale des personnes DVR, puis nous avons fait des formations aux laïcs en mission, aux couples du CPM, au presbytérium et une conférence grand publique…L’accueil a été très chaleureux et ils étaient très intéressés car ils ont beaucoup de personnes divorcées engagées dans une nouvelle union dans leur paroisses…En particulier les cheminements Bartimée ont suscité beaucoup d’espérance …Nous avons rencontré plusieurs fois leur évêque, Mgr Maurice Piat que nous connaissions depuis le synode…il est très sensible à cette pastorale et travaille avec les accompagnateurs des équipes Reliance sur la création de cheminement Bartimée. J’ai une proposition à vous faire : Pour les équipes qui le souhaiteraient, on pourrait imaginer une sorte de jumelage avec une équipe de l’Ile Maurice. Chaque équipe qui en ferait la demande pourrait correspondre par mail ou skype avec une nouvelle équipe de là-bas ! Que les équipes intéressées me le demande, je les mettrais en contact. Pouvez-vous de votre côté, nous envoyer un petit bilan et vos perspectives pour la rentré… Nous vous souhaitons de belles et bonnes vacances lorsque vous en prendrez. bien fraternellement Nathalie et Christian
Des chemins qui s’ouvrent
Le journal La Croix consacre un dossier complet à l’expérience vécues dans deux paroisses de la région lyonnaise que les équipes Reliance ont mis sur pied avec l’aide de l’association privée de fidèles “SeDiRe Lyon” et des paroisses concernées. Claire Lesegretain est venue plusieurs weekend pour passer du temps avec les personnes et a même pu assister à l’une des célébration de “retour officiel ” aux sacrement au cours d’une messe dominicale de la paroisse. Voici son article, paru pour les 3 ans d’Amoris laetitia Il est claire que la question de l’accès aux sacrements est un sujet clivant. Certaines sensibilités qui offre au demeurant un bel accompagnement des personnes, n’envisage pas comme possible un retour officiel aux sacrements. Ce qui à notre avis constitue un double manque : Pour la personne concernée qui malgré tout ce chemin qu’elle aura parcourue, largement plus spirituel que la plupart des bons chrétiens de la paroisse, ne pourra pas physiquement exprimé son attachement au corps du Christ, et pour l’ensemble de la communauté qui n’aura pas de cheminement pour changer son regard, ni de moyen pour exprimer son accueil complet de l’autre.
Il y a presque un an
C’était le 13 janvier 2018. Une petite équipe qui avait vu le jour au début de l’année 2017 cheminait tranquillement en suivant pas à pas l’Evangile de Bartimée. Le curé de cette paroisse qui avait bien travaillé pendant la période intersynodale, avait, avec l’EAP préparé la communauté à la proposition d’un “retour éventuel aux sacrements” pour certaines de ses membres . Et le 13 janvier à la messe du samedi à 18h 30 , une personne du groupe avait fait sa demande devant la communauté qui l’avait accueilli avec joie. Déjà, le 15 octobre 2017, au cours de la soiré d’invitation de notre Cardinal Barbarin, le témoignage de ce cheminement en cours avait été donné, sans présager de la date où une demande verrait le jour. Trois mois après le temps était venu et ce fut une belle fête pour toute la communauté. Depuis il y a eu d’autres expériences et d’autres fruits et, en ce moment, un nouveau cheminement a été mis en place…à suivre dans un an. Voici donc en 11 minutes le premier cheminement Bartimée.
lettre du pape François
Peuple de Dieu, le pape nous a écrit et nous donne la mission de sauver l’Eglise qui traverse une importante crise dans l’institution même ! Il nous demande de luter contre le cléricalisme qui a sans doute largement participé aux problèmes de gouvernance et aux abus de pouvoir qui ont déviés vers des situations de pédophilie. voici sa lettre en date du 20 aout 2018 Lettre du Pape François au Peuple de Dieu « Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1 Cor 12,26). Ces paroles de saint Paul résonnent avec force en mon cœur alors que je constate, une fois encore, la souffrance vécue par de nombreux mineurs à cause d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et de conscience, commis par un nombre important de clercs et de personnes consacrées. Un crime qui génère de profondes blessures faites de douleur et d’impuissance, en premier lieu chez les victimes, mais aussi chez leurs proches et dans toute la communauté, qu’elle soit composée de croyants ou d’incroyants. Considérant le passé, ce que l’on peut faire pour demander pardon et réparation du dommage causé ne sera jamais suffisant. Considérant l’avenir, rien ne doit être négligé pour promouvoir une culture capable non seulement de faire en sorte que de telles situations ne se reproduisent pas mais encore que celles-ci ne puissent trouver de terrains propices pour être dissimulées et perpétuées. La douleur des victimes et de leurs familles est aussi notre douleur ; pour cette raison, il est urgent de réaffirmer une fois encore notre engagement pour garantir la protection des mineurs et des adultes vulnérables. Si un membre souffre Ces derniers jours est paru un rapport détaillant le vécu d’au moins mille personnes qui ont été victimes d’abus sexuel, d’abus de pouvoir et de conscience, perpétrés par des prêtres pendant à peu près soixante-dix ans. Bien qu’on puisse dire que la majorité des cas appartient au passé, la douleur de nombre de ces victimes nous est parvenue au cours du temps et nous pouvons constater que les blessures infligées ne disparaissent jamais, ce qui nous oblige à condamner avec force ces atrocités et à redoubler d’efforts pour éradiquer cette culture de mort, les blessures ne connaissent jamais de «prescription». La douleur de ces victimes est une plainte qui monte vers le ciel, qui pénètre jusqu’à l’âme et qui, durant trop longtemps, a été ignorée, silencieuse ou passé sous silence. Mais leur cri a été plus fort que toutes les mesures qui ont entendu le réprimer ou bien qui, en même temps, prétendaient le faire cesser en prenant des décisions qui en augmentaient la gravité jusqu’à tomber dans la complicité. Un cri qui fut entendu par le Seigneur en nous montrant une fois encore de quel côté il veut se tenir. Le Cantique de Marie ne dit pas autre chose et comme un arrière-fond, continue à parcourir l’histoire parce que le Seigneur se souvient de la promesse faite à nos pères: «Il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides» (Lc 1, 51-53); et nous ressentons de la honte lorsque nous constatons que notre style de vie a démenti et dément ce que notre voix proclame. Avec honte et repentir, en tant que communauté ecclésiale, nous reconnaissons que nous n’avons pas su être là où nous le devions, que nous n’avons pas agi en temps voulu en reconnaissant l’ampleur et la gravité du dommage qui était infligé à tant de vies. Nous avons négligé et abandonné les petits. Je fais miennes les paroles de l’alors cardinal Ratzinger lorsque, durant le Chemin de Croix écrit pour le Vendredi Saint de 2005, il s’unit au cri de douleur de tant de victimes en disant avec force: «Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! Combien d’orgueil et d’autosuffisance ! […] La trahison des disciples, la réception indigne de son Corps et de son Sang sont certainement les plus grandes souffrances du Rédempteur, celles qui lui transpercent le cœur. Il ne nous reste plus qu’à lui adresser, du plus profond de notre âme, ce cri: Kyrie, eleison – Seigneur, sauve-nous (cf. Mt 8, 25)» (Neuvième Station). Tous les membres souffrent avec lui L’ampleur et la gravité des faits exigent que nous réagissions de manière globale et communautaire. S’il est important et nécessaire pour tout chemin de conversion de prendre connaissance de ce qui s’est passé, cela n’est pourtant pas suffisant. Aujourd’hui nous avons à relever le défi en tant que peuple de Dieu d’assumer la douleur de nos frères blessés dans leur chair et dans leur esprit. Si par le passé l’omission a pu être tenue pour une forme de réponse, nous voulons aujourd’hui que la solidarité, entendue dans son acception plus profonde et exigeante, caractérise notre façon de bâtir le présent et l’avenir, en un espace où les conflits, les tensions et surtout les victimes de tout type d’abus puissent trouver une main tendue qui les protège et les sauve de leur douleur (Cf. Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n.228). Cette solidarité à son tour exige de nous que nous dénoncions tout ce qui met en péril l’intégrité de toute personne. Solidarité qui demande de lutter contre tout type de corruption, spécialement la corruption spirituelle, «car il s’agit d’un aveuglement confortable et autosuffisant où tout finit par sembler licite: la tromperie, la calomnie, l’égoïsme et d’autres formes subtiles d’autoréférentialité, puisque « Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2Co11,14) » (Exhort. ap. Gaudete et Exsultate, n.165). L’appel de saint Paul à souffrir avec celui qui souffre est le meilleur remède contre toute volonté de continuer à reproduire entre nous les paroles de Caïn: «Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère?» (Gn 4,9). Je suis conscient de l’effort et du travail réalisés en différentes parties du monde pour garantir et créer les médiations nécessaires pour apporter sécurité et protéger l’intégrité des mineurs et des adultes vulnérables, ainsi que de la mise en œuvre
31 mai 2018 livre de Guy de lachaux
C’était le jeudi 31 mai à La Procure de Lyon, rue Henri IV, la signature par son auteur du livre ” nouvelle union après un divorce, à la lumière du pape François” aux éditions de l’Atelier. Guy de Lachaux qui l’a écrit en collaboration avec le reseau SeDiRe de la mission de France oeuvre dans la pastorale des personnes ” divorcées et divorcées-remariées” depuis une trentaine d’années sur la région parisienne. C’est un peu une refonte de deux de ses prétendants ouvrages, puisqu’il parle du “nouveau couple” et de comment le faire grandir spirituellement. Mais la lecture de l’exhortation Amoris laetitia à permis un changement complet du regard et donc de la pastorale . C’est à une véritable révolution que nous invite le Pape François. Non pas un changement de la loi, mais une transformation du regard. Non pas une nouvelle interprétation du droit canonique, mais une plongée dans l’Evangile du Christ et dans la miséricorde de Dieu qui, pour nous, est « imméritée, inconditionnelle et gratuite » ! En effet, pour le Pape, il n’y a pas les familles réussies, et les autres « dites irrégulières », il n’y a que des familles en chemin, et l’essentiel est que ce chemin devienne un chemin de croissance. Dans son exhortation Amoris Laetitia, il ne parle jamais explicitement d’un temps de prière à l’occasion d’une nouvelle union, et pourtant tout, dans sa réflexion, l’évoque. Car avec tous, il faut employer la même clé, celle de l’intégration. Il invite donc chacun à vivre un discernement afin de percevoir l’appel de Dieu dans la situation concrète qu’il est en train de vivre. La seconde partie de ce livre ouvre des pistes concrètes pour construire un temps de prière dans la vérité de soi-même et la certitude d’être aimé de Dieu. Ce livre est donc un outil indispensable pour la réflexion de tous, et l’intégration concrète des couples vivant une seconde union dans l’Eglise.
7 avril le déroulé
PARIS Samedi 7 avril 2018 Deuxième anniversaire de la parution d’Amoris Laetitia Chrétiens divorcés Chemins d’Espérance – Equipes Reliance 9 :00 – 9 :30 Accueil des participants 9 :30 – 10 :00 Mot d’accueil, Présentation des participants et du weekend, Temps de prière 10 :00 – 10 :30 Nouvelles des Equipes Reliance et réception d’« Amoris Laetitia» par Nathalie et Christian 10 :45 – 11 :45 Une expérience de retour aux sacrements: (y/c questions) Témoignage de Philippe et Annie diocèse d’Evreux Témoignage du Père Denis Chautard diocèse d’Evreux 11 :45 – 12 :15 Mini dialogue en couple ou en groupe autour des questions suggérées par les témoignages 12 :30 – 13 :30 Déjeuner partagé tiré des sacs avec les membres de CD Chemins d’Espérance 13 :30 – 14 :00 Stands : Présentation du livre de Guy de Lachaux « Nouvelle union après un divorce à la lumière du Pape François » 14 :30 – 15 :30 “Le sens des sacrements au service du discernement et de l’intégration” En réponse à l’invitation d’Amoris Laetitia : accompagner, discerner, inttégrer Présentation par Hélène Bricout théologienne 15 :30 – 16 :00 Mini carrefours (6×6) préparation de questions suggérées par l’exposé 16 :00 – 16 :30 Questions à Hélène Bricout 16 :30 – 17 : 00 Pause 17 :00 – 17 :45 Table ronde : Cheminements de discernement Exemple de Rouen par Raphaëlle Cheminements Bartimée par Nathalie et Christian Retour sur l’exemple d’Evreux par Philippe et Annie 17 :45 – 18 :00 Départ de ceux qui doivent attraper un train 18 :00 – 19 :00 Carrefours (petits groupes) « Pour nous, quels chemins de discernement, quels projets dans les communautés (paroisse diocèse) ? » 19 :00 – 20 :00 Apéritif dinatoire 20 :30 – 21 :00 Temps de relecture : questions/réponses complémentaires par rapport aux attentes 21 :00 – 21 :30 Temps de prière 21 :30 Envoi Au revoir ! Tout le livret distribué pour la journée
7 avril 2018
C’est l’anniversaire des deux ans de l’exhortation ” Amoris laetitia ” “La Joie de l’Amour” Nous vous invitons à venir fêter avec nous les 2 ans de la sortie de l’exhortation du pape François Le 7 avril 2018 au Couvent Saint-François 7 rue Marie Rose 75014 Paris ( métro Alésia bus 28, 66 ). un évènement organisée par les mouvements « Chrétiens divorcés, chemins d’espérance » et les équipes Reliance . une grande journée de 9 h à 21 h Pour ceux qui viennent de loin, départ possible vers 18h pour reprendre le train du soir. Réflexion, partage, prière, petits groupes, table ronde, éclairage théologique, avec la participation d’Hélène Bricout, théologienne, mère de famille, professeur à la catho de Paris qui a collaboré au guide de lecture d’Amoris laetitia proposé par la CEF (conférence des évêques de France ) Renseignements et inscriptions <cathy.ginies@laposte.net>
Bartimée, joie de toute la communauté
Aujourd’hui, à la messe de 18 h 30 de la paroisse, une des personnes du petit groupe de cheminement Bartimée , Sylviane a été accueilli par la communauté paroissiale et par son pasteur pour partager à nouveau, après dix ans de jeûne, le sacrement de l’Eucharistie. Une célébration simple, et joyeuse grâce aux chants accompagnés par une équipe de jeunes musiciens. Des moments très forts lorsque le prêtre a entamé un dialogue avec celle qui allait communier et a qui il a demandé » Que demandes-tu à l’Eglise ? » et qu’elle a exprimé son attente. Toute l’équipe était autour d’elle pour manifester son rôle de témoins devant toute la paroisse. Puis le prêtre s’est tourné vers l’assemblée pour lui demander si elle était prête à accueillir la demande de Sylviane et tout le monde a répondu » OUI « . Enfin, il a invité toute l’assemblée a se retourner vers le fond de l’Eglise pour manifester sa conversion, et accompagner du regard la procession des offrandes que toute l’équipe apportait.… tout sonnait juste! Et l’on sentait une grande joie parmi les paroissiens.
La cathédrale était comble
En cette douce soiré du milieu d’octobre, la cathédrale St jean était pleine à l’invitation du cardinal Philippe Barbarin . Il avait convié les personnes divorcées et les personnes vivant une nouvelle union, ainsi que les personnes qui les accompagnent, à une soiré à la primatiale. Pendant une demi heure le cardinal nous a donné son orientation pastorale du chapitre VIII, tel qu’il l’avait reçu du pape François une semaine auparavant, lors de son passage à Rome avec 82 prêtres du diocèse. Puis, se sont succédé six témoins, personnes seules, ou couple vivant une nouvelle union. Ils ont chacun évoqué leur cheminement à la lumière de l’Evangile, et d’Amoris laetitia et comment ils avaient trouvé leur chemin de vie. Voici quatre des six témoignages. Albane et Cyril . Accompagnement pour un temps de prière et équipe de partage Laetitia et Georges. Cheminement dans les équipes Reliance , retour aux sacrements Florence et Georges. Accueil et intégration qui conduit à la mission et à la communion Marie-Alix. Itinéraire de questionnements par rapport à l’accès à l’eucharistie. CONCLUSION Une belle réussite de l’avis de toutes les personnes divorcées et divorcées-remariées
Programme de la soirée du 15 octobre 2017
Le dimanche 15 octobre à 17 h 30, à la cathédrale St Jean à Lyon, le cardinal Barbarin a invité les personnes divorcées, les personnes divorcées-remariées et tous ceux qui veulent les accompagner pour manifester l’accueil de la communauté . Il nous donnera ses orientations pastorales à la lumière de l’exhortation Amoris Laetitia, La Joie de l’Amour. Puis il y aura un panorama des propositions de cheminements personnels et pastorales qui ont vu le jour dans le diocèse. Certains sont directement issues des recommandations du chapitre VIII. Puis la prière des vêpres nous permettra de confier au Seigneur toutes les communautés dans leur diversités . cette prière se terminera par une bénédiction et un envoi en mission dans les paroisses, en application du paragraphe 312 d’Amoris Laetitia : ” J’invite les fidèles qui vivent des situations compliquées, à s’approcher avec confiance de leurs pasteurs ou d’autres laïcs qui vivent dans le dévouement au Seigneur pour s’entretenir avec eux. Ils ne trouveront pas toujours en eux la confirmation de leurs propres idées ou désirs, mais sûrement, ils recevront une lumière qui leur permettra de mieux saisir ce qui leur arrive et pourront découvrir un chemin de maturation personnelle. Et j’invite les pasteurs à écouter avec affection et sérénité, avec le désir sincère d’entrer dans le cœur du drame des personnes et de comprendre leur point de vue, pour les aider à mieux vivre et à reconnaître leur place dans l’Église.” A.L. 312 Après le temps de prière, un temps convivial réunira toute l’assemblée dans les locaux des Lazaristes de l’autre côté de la place. Ce sera l’occasion de nouer des contacts ou de faire connaitre votre proposition pastorale en lien avec la pastorale des familles du diocèse. Il faut inviter largement autour de vous, des personnes concernées et qui ont un peu déserté les églises, des personnes de vos paroisses ou de vos lieu de vie, pour entendre les témoignages de ceux qui ont su trouver leur chemin, leur chemin de vie dans l’Eglise. Alors, Rendez-vous tous le 15 octobre à la cathédrale .